Pourquoi lutter
contre la corrosion ?

  • Pérenniser le Patrimoine
  • Diminuer les coûts d’entretien
  • Augmenter la rentabilité d’un réseau
  • Respecter l’environnement

Protection cathodique


La protection cathodique permet de protéger un métal contre la corrosion. Pour modifier le potentiel du métal à protéger cathodiquement, une anode installée dans le même électrolyte est utilisée. Les anodes peuvent être de deux types : soit des anodes ayant un potentiel standard plus bas que le métal à protéger (anode sacrificielle), soit des anodes couplées à un générateur de tension continue imposant une différence de potentiel entre les deux métaux (méthode à courant imposé).

Détection de canalisations


On mesure bien l’importance de pouvoir détecter un ouvrage invisible enterré ou immergé. En effet, des risques humains et économiques importants sont encourus en cas de négligence, si des travaux sont réalisés à proximité desdits ouvrages.
Règlementation :
La loi portant engagement national pour l’environnement dite « Grenelle 2 » instaure au sein de l’INERIS, par l’article L. 554-2 du Code de l’environnement, un guichet unique informatisé qui vise à recenser tous les réseaux aériens, souterrains et subaquatiques implantés en France, et les principales informations nécessaires pour permettre la réalisation de travaux en toute sécurité à leur proximité.

La technique

Il faut savoir que l’on ne détecte pas la masse métallique de l’ouvrage à l’étude, mais le champ magnétique généré par celui-ci. De plus, les indications du détecteur sont évaluées à partir de l’axe du réseau enterré et non depuis sa génératrice supérieure, ce qui peut être non négligeable pour des diamètres importants. Différentes techniques sont applicables pour détecter un ouvrage enterré (câbles ou canalisations)
Cette pratique sera également le préalable de la technique DCVG.

Défauts de revetements


Définition

DCVG (Direct Current Voltage Gradient), ou en français, DDRC (Détection de Défaut de Revêtement de Canalisation)
Un défaut de revêtement sur un ouvrage enterré ou immergé représente un risque potentiel de corrosion, avec les conséquences que l’on peut imaginer. Il est donc important de pouvoir localiser et qualifier ces défauts sur l’ouvrage ; c’est ce que permet la technique DCVG.

La technique

Le système de protection cathodique appliqué sur un ouvrage va générer des courants électriques s’écoulant du sol (depuis l’anode) vers la canalisation (cathode du système). Ces courants vont engendrer des gradients de tension dans le sol. La technique DCVG consistera à mesurer la direction de ces gradients, ce qui permettra de localiser le défaut de revêtement. Par cette même méthode de mesures de gradients sur un défaut fictif calibré, on pourra qualifier le défaut réel par calcul proportionnel et estimer sa surface.